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Libération

Loeb l'emporte et subjugue ses pairs

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publié le 27 août 2002 à 0h46

Plus que sa victoire au rallye d'Allemagne dimanche, lors de la dixième manche du championnat du monde des rallyes, ce sont les félicitations de Walter Rohrl, l'ancien champion du monde de la spécialité, qui ont dû combler d'aise Sébastien Loeb. Après avoir observé tous les cadors de la spécialité, le verdict de l'Allemand a été sans appel : «Loeb et Gronholm (ancien champion du monde lui-même et pilote Peugeot, ndlr) sont au-dessus du lot.»

Respect. Même ses adversaires du moment, à commencer par Richard Burns, champion du monde en titre et deuxième de l'épreuve allemande, se sont inclinés face au talent du jeune Alsacien. Mais les premiers à se féliciter du talent du pilote sont, bien sûr, ses employeurs de l'écurie Citroën. «Je pensais et j'espérais qu'il avait ce potentiel-là. Ce week-end, il a démontré qu'en plus d'aller vite, il avait des nerfs d'acier. Parce que dix secondes d'avance seulement dimanche matin avec les deux grands derrière (Burns et Gronholm), ce n'était pas évident. Il n'a pas fait d'erreur. Sébastien a montré qu'il avait le potentiel d'un possible futur champion du monde», se réjouissait Guy Fréquelin, directeur de Citroën Sport, après le succès de son poulain.

Pression. A propos de sa capacité à composer avec la pression, inévitable au plus haut niveau de la compétition, Sébastien Loeb a une explication toute simple. «J'ai toujours été dans la compétition depuis que je suis tout petit (Loeb a fait de la gymnastique, ndlr). Dimanche, j'ai toujours réuss