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Libération

Le golf et le rugby à VII pressentis pour Pékin

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publié le 30 août 2002 à 0h48

Lausanne envoyé spécial

Le menu était, semble-t-il, trop copieux pour les pontes du Comité international olympique (CIO) réunis cette semaine à Lausanne. Le bureau exécutif, qui s'était fixé trois objectifs pour cette réunion trimestrielle, a préféré quitter la table avant le dessert. Les croustillants rebondissements du «Skategate» ­ les écoutes téléphoniques publiées par le FBI ­ n'ont pas permis au comité olympique de trancher sur les soupçons de corruption dans l'épreuve de danse sur glace à Salt Lake City. Le CIO s'est contenté de prendre connaissance des rapports d'enquête réalisés par le comité olympique français, les fédérations russe et internationale (ISU) de patinage . Pour Ottavio Cinquanta, président de l'ISU, «les enquêtes nationales n'ont rien donné». Le président du CIO, Jacques Rogge, qui n'avait pas exclu de retirer la médaille d'or du couple Anissina-Peizerat, préfère attendre qu'aboutissent les actions judiciaires en cours dans les pays concernés.

Coup dur. Deuxième objectif: l'Italien Franco Carraro et sa Commission de recommandations devaient dépoussiérer un programme olympique dont aucun sport n'a été évincé depuis le polo... en 1936. Au programme de Pékin 2008, trois sports devraient passer à la trappe : le base-ball, le soft-ball (son équivalent féminin) et le pentathlon moderne. Quatre disciplines vont également disparaître : le concours complet de sport équestre, la marche (athlétisme) et une modalité de lutte. Et, coup dur pour la fédération françai