Ala fin de la saison 2005, Flavio Briatore prendra sa retraite de la formule 1. D'ici là, ses «amis» anglais du paddock devront encore supporter les excentricités et les déclarations à l'emporte-pièce du flamboyant manager italien. Depuis 1988, Frank Williams et surtout Ron Dennis se demandent pourquoi ce type, dont la passion n'a jamais été le sport automobile, piétine leurs plates-bandes. D'autres encore, à l'instar de ces pontes de la F1, s'interrogent sur le choix de Renault d'avoir fait de Briatore le directeur général de leur équipe de F1 depuis le retour du constructeur français au début de la saison dernière.
Influence. C'est que l'homme n'est pas seulement un play-boy un peu vieillissant (52 ans) aimant s'afficher au bras de Naomi Campbell, ou encore un agréable convive dans les soirées de la F1. C'est aussi un redoutable businessman, un meneur d'hommes intraitable et un négociateur impitoyable. Ses détracteurs doivent également prendre en considération que Briatore est un proche, sinon un ami, de Bernie Ecclestone le responsable commercial de la F1 et de Jean Todt directeur de la gestion sportive de Ferrari-, soit deux des personnes les plus influentes de la F1 moderne. Et l'Italien doit aussi être pris au sérieux pour le curriculum vitae qu'il peut avancer au sujet de ses activités en F1.
Pour sa vie antérieure, c'est un peu plus flou. On sait qu'il fut, entre autre, peu assidu sur les bancs de l'école (malgré des parents enseignants), un temps moniteur de ski