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Libération

Michael Schumacher seul en scène

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publié le 2 septembre 2002 à 0h50

Spa-Francorchamps

envoyé spécial

«La voiture était incroyable, merci à tous.» Michael Schumacher est toujours sobre et précis quand il s'agit de remercier tous les membres de la Scuderia à la fin d'une course. D'autant que son succès au Grand Prix de Belgique hier s'est résumé à une simple formalité. Cette fois, le champion allemand n'a même pas cherché à faire croire que la concurrence était vive ou qu'il lui a fallu rester sur ses gardes. C'est tout juste s'il a rappelé que le sport mécanique est aléatoire, la performance du pilote dépendant directement de la qualité de sa machine et surtout de la fiabilité de celle-ci. Et si l'Allemand avait oublié ce principe de base, les événements en piste se sont chargés de le lui rappeler. Prudent, le pilote Ferrari a bouclé les derniers kilomètres et les trois derniers tours à un train de sénateur. Et ce n'était même pas à cause d'un problème naissant à bord de sa voiture. «Non, simplement, à la fin j'ai vu beaucoup de moteurs exploser. C'était inutile de stresser l'équipe. En plus, Montoya (3e) était à bonne distance.» Et ce n'était pas Rubens Barrichello, tout heureux d'être deuxième, qui pouvait l'inquiéter.

Début étourdissant. Il était donc tout à fait inutile de prendre le moindre risque et de jouer les équilibristes en fin de parcours. D'autant que sur son circuit préféré, celui qui l'a vu débuter en Formule 1 en 1991, cette piste sur laquelle l'Allemand a remporté en 1992 la première de ses 63 victoires, Schumacher a tout de mêm