Madrid de notre correspondant
Le Real Madrid dis pose désormais d'une «dream team» à faire pâlir la grande équipe des années 50 composée des Di Stefano, Kopa, Puskas et Gento. En plus de Zidane, Figo, Roberto Carlos et Raul, le meilleur club du XXe siècle, selon la Fifa, compte désormais dans ses rangs Ronaldo, un des joueurs les plus en vue du Mondial asiatique et un des vecteurs publicitaires les plus juteux de la planète foot. L'attaquant brésilien sera présenté aujourd'hui à la presse et aura une participation symbolique, ce soir au stade Santiago Bernabeu, à l'occasion du premier match de la «Liga» face à «l'Espanyol» de Barcelone.
«La venue du roi». L'arrivée de Ronaldo au Real Madrid vient clore un de ces feuilletons de l'été dont la presse est si friande, au prix de négociations-marathon avec l'Inter Milan. Il a fallu attendre le samedi soir (lire ci-dessous) pour que Florentino Perez, l'habile président du Real, s'adjuge les services de «l'astre brésilien» pour 35 millions d'euros payables sur cinq ans , soit une somme très inférieure aux 100 millions qu'exigeait au départ le club italien. Ce transfert inclut la possibilité pour l'Inter de disposer d'un autre joueur du Real d'ici à décembre ou d'encaisser 10 millions d'euros supplémentaires.
La presse sportive espagnole n'a pas boudé son plaisir et a recouru hier aux superlatifs qu'elle affectionne : «Real Ronaldo» (Ronaldo royal) titrait le quotidien Marca, alors qu'As saluait avec emphase la «venue du roi» et du «