Le juge d'instruction de Bonneville, Franck Guesdon, s'apprête à partir en vacances, après un été entier consacré au dossier de dopage qui n'a pas fini d'empoisonner le monde du cyclisme. Un répit dans l'instruction qui ne va pas hâter la libération d'Edita Rumsas. Voilà désormais un mois et une semaine que l'épouse du coureur lituanien, troisième du Tour de France, est incarcérée, mise en examen pour «administration, offre, cession et aide à l'usage de produits dopants». Vendredi, à l'issue de sa deuxième audition par le juge, son avocat, Me Alexan dre Varaut, a déposé une nouvelle demande de mise en liberté. Sauf si Franck Guesdon a décidé de mettre un terme à la détention de la jeune femme, âgée de 28 ans et mère de trois enfants hypothèse fort peu probable , on devrait savoir demain si le juge des libertés rejette à nouveau la requête des avocats ou non. Face à un refus, la chambre d'accusation de la cour d'appel de Chambéry sera amenée à se prononcer à nouveau d'ici une quinzaine de jours.
Ordonnances. Entre-temps, Raimondas Rumsas, mari d'Edita, aura vraisemblablement reçu la visite des enquêteurs du SRPJ de Lyon à Lunata, le village où il demeure avec une partie de sa famille, en Toscane. Les autorités italiennes n'ont aucune raison de bloquer la commission rogatoire internationale du juge Guesdon, rédigée le 14 août et transmise le 23. De son côté, s'il refuse toujours de s'expliquer en France, le coureur lituanien s'est dit à plusieurs reprises d'accord pour être