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Libération

Santini, l'épreuve du feu bleue

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publié le 7 septembre 2002 à 0h54

Nicosie (Chypre) envoyé spécial

«Il n'y a pas de tâtonnements, il y a des repères», dit Jacques Santini, à la veille de Chypre-France, samedi à Nicosie. Un seul match amical et aoûtien en Tunisie (1-1) n'a pas encore, et c'est logique, permis au nouveau sélectionneur de l'équipe de France de trouver la solution miracle à la décadence des ex-champions du monde. L'entraîneur, champion de France avec Lyon et successeur de Roger Lemerre à la tête des Bleus, semble néanmoins avoir pris toute la dimension de sa nouvelle fonction. «En club, on a le temps de travailler, de revenir en arrière, explique-t-il. Là, on ne peut pas.» Et deux petits mois à la tête des Bleus ont suffi à Jacques Santini pour se familiariser avec la maîtrise particulière du verbe qu'impose la fonction. A la veille de la première rencontre qualificative pour l'Euro 2004 (groupe 1), il en a offert, hier dans les coulisses du petit stade GSP de Nicosie, une jolie démonstration.

«Possibilités». «Monsieur Santini», donc, comme l'appelle désormais son capitaine Marcel Desailly, s'est exprimé. Ou presque. Sur l'avancement, imposé par TF1, pour cause de Star Academy, de l'horaire du match, qui se jouera finalement à 18 heures (heure française), et vraisemblablement sous une température élevée : «A nous d'intégrer cette notion de chaleur et d'horaire dans notre préparation.» Sur le système tactique qu'il compte adopter (contre la Tunisie, le mois dernier, il en avait testé trois) : «Il s'agit de faire évoluer les joueur