Dans un Conseco Fiedhouse garni du rouge et bleu de 10 000 de ses supporters, la Yougoslavie a fait de l'antre d'Indianapolis le nouveau théâtre de ses exploits. Dimanche, les coéquipiers de Divac ont conquis leur deuxième titre mondial consécutif de basket, en dominant l'Argentine en finale 84-77. C'est la cinquième victoire des Yougoslaves, sacrés en 1970, 1978, 1990 et 1998.
A égalité à la fin du temps réglementaire, les deux équipes ont dû disputer la prolongation. Mais les Argentins avaient laissé passer leur chance. Stojakovic (26 points) et Bodiroga (27 points) ont assuré la victoire yougoslave.
Collectif. «Les arbitres nous ont volé un match qui était à nous. A 75-75, les Yougoslaves ont fait faute sur moi. Mais les arbitres n'ont pas eu le courage de la siffler, s'est plaint Hugo Sconochini, le capitaine argentin. Cela dit, nous sommes très heureux d'avoir remporté la médaille d'argent.» Mais, si cette victoire souffre d'une petite erreur d'arbitrage, les Yougoslaves ont démontré des qualités collectives supérieures. Malgré la médiocre performance de Divac, la star yougoslave, auteur de seulement 3 points, l'équipe est revenue plusieurs fois dans cette finale. Tomasic et Bodiroga avaient réduit la marque à la fin de la troisième période. Sous l'impulsion de Bodiroga, les champions d'Europe ont égalisé à l'issue du temps réglementaire. Finalement, la Fédération internationale n'a désigné que Predrag Stojakovic dans le «cinq» idéal du Mondial.
Liesse. Au coup de sifflet