Rome de notre correspondant
Les révoltés du Calcio rentrent dans le rang. A quatre jours du coup d'envoi programmé du championnat italien, les huit clubs qui étaient entrés en rébellion et menaçaient de ne pas se présenter sur le terrain, faute d'avoir décroché un contrat pour les droits télévisés avec les chaînes à péage, ont en effet accepté l'aumône des grosses écuries pour rechausser les crampons. Après avoir déjà retardé le championnat de quinze jours, Atalanta Bergame, Brescia, Chievo Verone, Como, Empoli, Modena, Perugia et Piacenza ont ainsi mis un terme à leur protestation en échange de la garantie donnée hier par les «six soeurs» du Calcio (les deux clubs de Milan et ceux de Rome ainsi que Parme et la Juventus de Turin) : ces six grosses pointures du foot transalpin se «sacrifieront», par solidarité, d'environ un million d'euros chacune (1).
Couverts de dettes. Concrètement, les huit équipes revendiquaient 80 millions d'euros (10 millions chacune) auprès des deux plates-formes numériques (Stream et Telepiù) pour céder leurs droits de retransmission en crypté et en direct. «Impossible», répondaient en choeur les deux bouquets couverts de dettes et qui, ayant entamé un rapprochement en vue d'une fusion, étaient bien décidés à ne plus surenchérir, comme par le passé, pour s'assurer les droits des équipes y compris des plus modestes.
Après des semaines de négociations, Stream et Telepiù avaient posé sur le plateau 53 millions d'euros pour les huit clubs. A prendre ou à la