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Libération

Un début de saison sous le signe du carton

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publié le 13 septembre 2002 à 0h58

Il est des retrouvailles qui ne se déroulent pas toujours sous les auspices de la joie et du plaisir. Telles celles, mercredi soir à Lille, entre Luis Fernandez, qui retrouvait le banc du Paris-Saint-Germain après six mois de suspension, et l'arbitre de la rencontre Lille-PSG, Stéphane Moulin. Celui-là même qui se fit bousculer par le coach parisien en demi-finale de la Coupe de la ligue (perdue face à Bordeaux 1-0) le 2 mars, alors qu'il était quatrième arbitre, ce qui entraîna la sanction du bouillonnant Luis. Les deux hommes avaient assuré n'avoir aucun sentiment de rancoeur l'un pour l'autre. C'est probablement vrai. Mais le match de mercredi soir à Grimonprez-Jooris entre l'hôte mal classé et l'un des plus sérieux prétendants au titre de champion a tourné à la bataille rangée, haché par de nombreux actes d'antijeu. Il en devient presque anecdotique de rappeler que Lille a remporté son premier succès de la saison (2-1) et le PSG encaissé sa première défaite.

Stéphane Moulin a distribué mercredi soir dix cartons jaunes et expulsé pas moins de quatre joueurs: trois Parisiens ­ Pochettino (pour un méchant tacle), Alosio (deuxième carton jaune), et Déhu qui s'est essuyé les crampons sur Sterjovski ­, et le Lillois Baciu (deuxième carton jaune). A l'issue de la rencontre, le président délégué parisien, Laurent Perpère, a déposé une réserve technique, persuadé que l'arbitre avait expulsé Sterjovski en même temps que Déhu en toute fin de rencontre (90 +5). Dans les colonnes du q