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Libération
Portrait

L'année fade d'un boss ambitieux

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Même une victoire dimanche à Monza ne sauverait pas sa saison.
publié le 14 septembre 2002 à 0h59

Monza envoyé spécial

C'est une année cauchemar qui s'achève pour l'écurie McLaren-Mercedes et son patron Ron Dennis (1). Une saison en noir et gris comme les couleurs génériques de l'équipe anglo-allemande. Avant de disputer le quinzième Grand Prix du championnat, ce week-end à Monza (lire ci-dessous), elle ne compte qu'une victoire à son actif, décrochée à Monaco par David Coulthard. Pour Ron Dennis, qui ne cesse de répéter «pour nous, la victoire est vitale», ce bilan n'est pas bon. Même si une de ses voitures (2), en progrès ces dernières semai nes, triomphait dimanche devant les tifosi, ce résultat ne changerait pas grand-chose à la déception de ce patron exigeant.

D'autant que la domination des Ferrari souligne un peu plus à chaque Grand Prix l'erreur du pronostic avancé par Ron Dennis en début de saison : toujours sûr de lui, cet homme avait prédit: «Nous avons construit la monoplace capable de battre Michael Schumacher...» Oubliant au passage que les meilleurs techniciens travaillant dans des conditions de rêve, avec de confortables budgets, peuvent aussi se tromper. La McLaren-Mercedes de la saison 2002 n'a pas été à la hauteur des ambitions de l'écurie anglaise, dominée, comme toutes les autres, par Ferrari. Elle a également été dépassée en performance pure par le duo Williams-BMW.

Arrogance. Il ne fait cependant pas de doute que McLaren connaîtra à nouveau la gloire dans un avenir proche. Alors, Ron Dennis retrouvera de sa superbe et sans doute un peu de cette arrogan