Le combat pour le titre WBA et WBC des superwelters, samedi à Las Vegas, n'a été une caricature que dans sa présentation : le bon petit gars (Oscar De La Hoya), 29 ans, qui évoque et invoque toujours sa mère morte il y a onze ans, face au sale gosse, Fernando Vargas, 24 ans, qui n'a aucun regret d'avoir cogné son père. Sur le ring, le combat le plus attendu de l'année entre les deux chicanos californiens a tenu toutes ses promesses, se concluant avec la victoire de De La Hoya, par arrêt de l'arbitre au 11e round. Ce faisant, le chouchou du boxing-business américain a levé toutes les interrogations qu'il suscitait.
Chanteur de salsa. Champion du monde express après sa médaille d'or aux JO de Barcelone en 1992, «Golden Boy» a ensuite conquis un titre mondial dans quatre catégories différentes, de 58 à 68 kg (superplume, légers, superlégers et welters), avant, face à tant de réussite, de se lasser de la boxe. Préférant les paillettes du show-biz, il s'est lancé dans une carrière de chanteur de salsa, sans grande réussite toutefois, et c'est presque en dilettante qu'il a concédé les deux défaites de sa carrière, face à de très sérieux clients : le Portoricain Felix Trinidad (septembre 1999) et l'Américain Shane Mosley (juin 2000). On le disait alors «perdu» pour la boxe, mais l'insuccès commercial d'un CD a ramené l'enfant prodige entre les cordes en mars 2001. Arturo Gatti, battu au 5e round, puis l'Espagnol Javier Castillejos, pour un cinquième titre, superwelters WBC, n'ont pa