Monza envoyé spécial
Il n'y a pas que Michael Schumacher pour battre des records en Formule 1. Samedi, à l'occasion de la séance de qualification du Grand Prix d'Italie, Juan Pablo Montoya en a fait tomber un vieux de dix-sept ans. En bouclant son tour le plus rapide à une moyenne proche de 260 km/h (259,827 km/h), le Colombien a effacé la performance du Finlandais Keke Rosberg, recordman depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne 1985. Comme Montoya samedi, Rosberg avait réalisé cette performance au volant d'une Williams, qui a l'époque était propulsée par un puissant moteur Honda turbocompressé développant plus de 1 000 chevaux en qualification. Le Finlandais avait alors frôlé la barrière des 259 km/h.
Après s'être montré le plus rapide en qualification pour la septième fois de la saison, Montoya ne s'est pas montré plus impressionné que cela, expliquant que les records sont toujours battus et que celui qu'il venait d'établir le sera sans doute dès la saison prochaine grâce aux incessants progrès réalisés sur les moteurs. Ce malgré l'adjonction, au fil des saisons, de plusieurs chicanes sur le circuit milanais, le plus rapide du championnat depuis le rétrécissement de celui d'Hockhenheim (Allemagne) et la transformation (ratée) de celui de Silverstone (Angleterre).
Plus de 350 km/h. Monza est aujourd'hui la référence du championnat en matière de motorisation et un banc d'essai impitoyable, avec ses longues lignes droites, où la vitesse maximale dépasse les 350 km/h. Les ingénieu