Menu
Libération

Monza et merveilles pour Ferrari

Article réservé aux abonnés
publié le 16 septembre 2002 à 1h01

Monza envoyé spécial

Ceux qui ont raté les premiers tours du Grand Prix d'Italie n'ont rien vu. L'essentiel du scénario de cette quinzième manche du championnat du monde s'est en effet joué durant les cinq premières minutes.

Comme souvent sur le circuit de Monza, le départ a été particulièrement agité. A l'extinction de la rampe de feux rouges, Montoya prend un départ poussif. Il est aussitôt débordé par la Williams-BMW de son équipier Ralf Schumacher, qui prend la tête et se retrouve sous la pression de la Ferrari de Barrichello, qui a surpris Michael Schumacher. Malgré son départ en flèche, son jeune frère se met sous la menace d'une pénalité en court-circuitant la première chicane pour ne pas percuter la deuxième Williams. Prudent, l'aîné des Schumacher garde ses distances, tandis que Coulthard voit ses chances ruinées dans un petit choc qui endommage le museau de sa McLaren-Mercedes et le renvoie aux stands.

Casse. Devant, Barrichello se fait très pressant derrière la Williams de Montoya. Au quatrième tour, tout est rentré dans l'ordre des choses. A l'approche de la Parabolique, Ralf Schumacher, qui vient de signer le meilleur tour, a entendu l'ordre intimé par la FIA de laisser passer son équipier. Il doit payer sa faute au départ. Au même instant, il sent son moteur le lâcher et lève le pied. Barrichello en profite pour le déborder, alors que Montoya, coincé dans son sillage, ne peut rien faire pour lui résister. Les monoplaces de la Scuderia sont de toute façon irrésisti