Chambéry envoyé spécial
Edita Rumsas, épouse du coureur lituanien Raimondas Rumsas, troisième du dernier Tour de France, incarcérée depuis maintenant presque deux mois, devra attendre le 26 septembre pour savoir si elle peut sortir de la prison de Bonneville (Haute-Savoie) avant la fin du mois. Après un peu moins de deux heures d'audience hier matin, la chambre d'accusation de la cour d'appel de Chambéry a renvoyé à cette date son délibéré sur la demande de mise en liberté présentée par les avocats de la Lituanienne, mise en examen pour «administration, offre, cession et aide à l'usage de produits dopants en bande organisée». Arrivée vers 9 heures, menottée et encadrée par des gendarmes, Edita Rumsas est repartie vers la prison sous bonne escorte, sans répondre aux questions des journalistes.
Expertises. Pourtant, le délai retenu par la cour constitue un nouveau coup dur pour la jeune femme de 28 ans, mère de trois enfants. Ses avocats pensaient que l'audition de son mari à la préfecture de Lucca en Toscane, le 10 septembre dernier, avait levé le principal obstacle à un dénouement favorable. Tout était prêt pour conduire leur cliente vers un «refuge» proche de Bonneville où elle aurait pu demeurer dans le cadre d'un contrôle judiciaire lui interdisant probablement de quitter la région. Le scénario est aujourd'hui tout différent et, sans vouloir commenter l'attitude de la cour, maître Alexandre Varaut, l'avocat d'Edita Rumsas, était manifestement sous le choc. Certes, au cours