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Libération

Lens s'incline sans déjouer

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publié le 19 septembre 2002 à 1h03

Les affaires des équipes françaises en Ligue des champions ne semblent pas mieux engagées cette saison que la précédente. Après la défaite de Lyon sur la pelouse de l'Ajax d'Amsterdam (2-1) et le nul d'Auxerre, à domicile, face au PSV Eindhoven (0-0), mardi, le Racing-Club de Lens n'a pas résisté au Milan AC (2-1), hier soir pour la première journée de la première phase. Les choses s'annoncent d'ores et déjà compliquées pour les Lensois, promis au rôle de «Petit Poucet» de ce groupe G, avec, outre les Lombards, des adversaires particulièrement sérieux : le Bayern Munich et La Corogne. Les Milanais, eux, confirment à la fois un départ en fanfare en championnat d'Italie (3-0 à Modène) et les excellentes dispositions de leur entraîneur Carlo Ancelotti, qui, avant la rencontre, avait prévenu ses joueurs : «Je ne veux pas d'une équipe d'égocentristes.»

Sans s'affoler. Affamé ­ son dernier Scudetto remonte à 1999, son dernier titre européen à 1994 ­, consolidé par les arrivées, à l'intersaison, de Rivaldo, d'Alessandro Nesta et de Clarence Seedorf, le Milan AC de Carlo Ancelotti n'a plus grand-chose de commun avec celui de ses prédécesseurs Sacchi et Capello, qui, en cinq ans (1989-1994), rafla trois coupes des champions. Mais il demeure une machine bien huilée, construite sur la paire Maldini -Nesta en défense centrale et le trio offensif Rivaldo-Rui Costa-Inzaghi. Mais cette équipe manifeste une fâcheuse tendance à monopoliser le ballon et à se le passer, tranquillement, sans s'a