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Libération

La bannière étiolée

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publié le 21 septembre 2002 à 1h05

Vendredi, l'équipe de France a fait le plein de points lors de la première journée de la demi-finale de Coupe Davis qui l'oppose aux Etats-Unis sur la terre battue de Roland-Garros. Grâce au succès d'Arnaud Clément face à Andy Roddick 4-6, 7-6 (8-6), 7-6 (7/5), 6-1 et celui de Sébastien Grosjean sur James Blake 6-4, 6-1, 6-7 (7/9), 7-5, il ne manquait plus qu'un point avant le double (disputé ce samedi) aux hommes de Guy Forget pour accéder à la finale et défendre ainsi le saladier remporté l'année dernière en Australie.

Les Français estimaient aborder ce rendez-vous sur une surface plutôt favorable à leur style. Mais Patrick McEnroe, le capitaine américain, a lancé vendredi dans l'arène deux jeunots qui n'ont pas encore des habitudes de vieux garçons et semblent s'adapter à toutes les surfaces. Face à l'imprévisible Andy Roddick, Arnaud Clément était mené 4-0 après une douzaine de minutes de jeu et semblait très loin du court Philippe-Chatrier et de la Coupe Davis. «Je n'étais pas complètement pas en dehors, mais je n'étais pas bien relâché. Mes coups ne partaient pas comme il fallait. Je manquais de contrôle. Pourtant, dans l'esprit, ce que je faisais n'était pas mauvais. Je n'étais pas complètement à côté de la plaque.» Après un cinglant 6-4, Clément entrait enfin dans son match.

Périphérique. Dès lors, la rencontre devient un vrai duel de Coupe Davis. Roddick sauve à deux reprises des situations délicates en étant mené sur son service 0-40, pour finalement s'incliner au je