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Libération

Les deux ne font pas forcément la paire

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publié le 21 septembre 2002 à 1h05

«D'une manière générale, je m'attends toujours à un scénario catastrophe», disait vendredi soir Guy Forget, capitaine de l'équipe de France, qui avouait qu'il s'attendait à ce que les deux formations soient à égalité 1 partout à l'issue de la première journée. Les Français mènent 2-0, mais, pour Forget, «le plus dur reste à faire, gagner le dernier point». «Ça me soulagerait que cela soit fait demain (samedi) à l'issue du double.» Un double dont le résultat est très souvent décisif dans les rencontres de Coupe Davis.

La composition de la paire américaine est incertaine. L'annonce d'une association entre le vétéran Todd Martin et un jeunot quasi inconnu, Mardy Fish, ressemble à un coup d'intox de la part de Patrick McEnroe. La logique plaiderait pour un double composé de Martin, incontournable, et de Blake, s'il n'a pas laissé trop de plumes, vendredi, contre Grosjean. Ensemble, les deux Américains ont gagné le tournoi de Cincinnati cette saison et remporté le point du double en quart de finale contre l'Espagne. Pour Guy Forget, qui fut l'un des meilleurs mondiaux en double, Martin-Blake ou Martin-Fish, peu importe. Quoique. «Blake a quand même raté quelques volées faciles contre Grosjean», souriait Forget, avant d'ajouter : «Quel que soit l'adversaire, que ce soit Pierre, Paul ou Jacques, en double on fait toujours la même chose. Ce sera le pourcentage de service et de retour qui fera la différence.»

Peroxydé et papet. Pour la paire française, le service, c'est l'affaire de Mi