Lui-même s'avoue «bizarrement cosmopolite». Né, en 1956, dans un pays (l'Angleterre) qu'il n'a jamais habité, sinon durant ses études (il a ainsi gagné le Varsity Match 1979 sous les couleurs d'Oxford), Nick Mallett a en effet vécu au Zimbabwe avant de s'installer au Cap, remportant quatre Currie Cup au centre de la troisième ligne de la Western Province, entre 1977 et 1984, et endossant le maillot des Springboks à deux reprises. Entraîneur-joueur à Saint-Claude, Jura, il a ensuite pris en charge l'AC Boulogne-Billancourt de 1990 à 1994 avant de devenir entraîneur des Boks en 1997 (17 victoires d'affilée). Démissionnaire en septembre 2000, il a signé un contrat de deux ans au Stade français. Seule équipe invaincue après trois journées de Top 16.
Vous recevez Biarritz, champion en titre. S'agit-il d'un match particulier ?
C'est un test important. Nous affrontons la meilleure équipe française de la saison dernière qui évolue à un niveau qui était celui du Stade il y a deux ou trois ans. Nous allons voir si les joueurs parisiens sont capables de retrouver ce même niveau. Biarritz est réputé pour son jeu d'attaque, je suis moi-même partisan de garder le ballon dans les mains pour essayer de marquer des points, j'espère donc que nous allons voir un beau spectacle.
A Grenoble, le Stade français n'a pas marqué d'essai, mais vous avez dit que le match vous satisfaisait pleinement...
Au niveau de l'envie, l'équipe a montré une grande vaillance. Nous avons subi une occupation territoriale