Guy Forget a déjà invité les supporters à fourbir banderoles et autres trompettes pour venir encourager l'équipe de France lorsqu'il sera question de conserver le trophée gagné l'année dernière en Australie. Pour avoir été de nombreuses campagnes, comme joueur (26 sélections), puis comme capitaine depuis 1999 (11 victoires), Forget sait mieux que quiconque l'importance du soutien du public dans cette épreuve si particulière qu'est la Coupe Davis. Dans ce domaine, le rendez-vous de Roland-Garros a également été une réussite. Sur l'ensemble des trois jours, aucune équipe n'a reçu le moindre point de pénalité à cause des manifestations intempestives du public. Seul Patrick McEnroe, le capitaine américain, a été sanctionné d'un avertissement avant la fin du match opposant Sébastien Grosjean à Andy Roddick.
Pendant trois jours, les joueurs français ont souvent souligné leur plaisir de jouer sur la terre du central Philippe-Chatrier, devant des tribunes et des loges pleines, sous les yeux de spectateurs enthousiastes. «J'espère que ça va continuer encore longtemps, se félicitait Guy Forget. On ne peut rien imaginer de plus beau, une ambiance comme ça à Roland-Garros, on s'est tous fait des souvenirs pour la vie.»
«Attentif et conquérant». Hier, Forget s'est plié au rituel du capitaine triomphant, passant en revue ses hommes pour les féliciter et recevoir l'hommage de ses camarades (Noah, Leconte, Pioline, Boetsch) au hasard de son tour d'honneur. La victoire en quatre sets de Grosje