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Libération

Le Stade français tient le choc

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publié le 23 septembre 2002 à 1h05

Stade français-Biarritz : 22-15 (13-6) Pour le Stade français : 1 essai : Liebenberg (3e), 1 transformation, 5 pénalités : Dominguez (12e, 37e, 51e, 57e, 80e) ; pour Biarritz : 5 pénalités: Yachvili (1re, 10e, 54e, 60e, 77e).

On peut bien sûr regretter que ce premier «choc au sommet» du Top 16, opposant le Biarritz olympique, champion en titre, au Stade français-CASG, seule équipe encore invaincue toutes poules confondues, n'ait pas tenu le rythme de ses dix premières minutes alléchantes, qui ont vu les locaux marquer pratiquement sur leur première attaque d'envergure, l'arrière supersonique argentin Ignacio Corleto, nouvelle coqueluche de Jean-Bouin, cadrant trois adversaires à lui seul en bout de ligne, pour envoyer, après un passement de bras acrobatique, le centre sud-africain Brian Liebenberg à l'essai. Mais, après cette entame de folie, les défenses ont pris le pas sur les attaques et, par manque de détermination côté basque, excès d'approximation voire péché de gourmandise côté parisien (Jerôme Fillol, suppléant de Galthié blessé, vendangeant un cinq contre un), le match a sombré dans un affrontement ponctué de nombreuses fautes nuisant à la fluidité du jeu.

Cadenassé. Pourtant, l'équipe la plus entreprenante a logiquement remporté cet affrontement cadenassé. Mieux, le Stade français version Nick Mallett a démontré qu'il était habité par une furieuse envie de séduire et de jouer, manquant d'un rien trois essais tout faits.

Ce souci de privilégier l'offensive (Diego Domin