L'arbitrage a été une fois de plus le principal acteur de la huitième journée de L1. Un premier rôle évidemment contesté. Par Montpellier, tout d'abord, qui s'est incliné samedi à Strasbourg sur le score de 3-2, en raison d'un penalty litigieux accordé dans les arrêts de jeu aux Alsaciens. «Les penaltys font partie des aléas du football, mais il y a une certaine exagération dans l'autoritarisme de la part du corps arbitral, a fulminé l'entraîneur Michel Mézy. On est en train, avec le corps arbitral, de tuer certaines choses, surtout l'essence du foot, la convivialité.» Menant 2-1, les Montpelliérains se sont fait remonter à la 85e minute puis dépasser dans les arrêts de jeu (90+5). L'arbitre central, Bruno Ruffray, avait d'abord sifflé un coup franc contre Strasbourg sur cette action, où l'Héraultais Sébastien Michalowski a touché le ballon de la main, mais il a ensuite désigné le point de penalty sur les conseils de l'arbitre assistant.
Fin de série. Quelques heures plus tôt, la victoire de Monaco à Gerland (1-3) contre Lyon, champion de France en titre, a aussi été l'occasion d'un grand numéro arbitral : quatre expulsions au total. Le bal des cartons a commencé alors que les visiteurs menaient 2-0 après les buts de Nonda et Giuly. Laville, qui vient de réduire le score pour Lyon, s'explique avec Gallardo, le meneur de jeu monégasque.L'arbitre sort les deux joueurs. Ettori, l'entraîneur adjoint monégasque, ira au vestiaire sur l'ordre d'Alain Sars. Et le Lyonnais Edmilson qu