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Libération

Face au Bayern, Lens n'a déjà plus le droit de perdre

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publié le 24 septembre 2002 à 1h06

La défaite de Lens, la semaine dernière en Italie, contre le Milan AC (1-2) est sans doute un moins mauvais résultat que celle concédée à domicile par le Bayern de Munich à domicile contre le Deportivo la Corogne. Mais en termes comptables, l'opération est aussi défavorable pour les Français que pour les Allemands qui se rencontrent ce soir à Lens pour la deuxième journée de la première phase de la Ligue des champions (groupe H). «Le mot d'ordre sera le même pour eux et nous : malheur aux vaincus, prévient le gardien de but lensois, Guillaume Warmuz. Et si l'on considère que le Bayern joue à l'extérieur, un match nul arrangerait davantage les affaires allemandes que les nôtres.» Pour Daniel Moreira, buteur lensois à Milan : «Celui qui perd pourra dire adieu à la Ligue des champions !»

Egarements. Si le Bayern réussit un quasi sans-faute en Bundesliga (championnat d'Allemagne), dont il occupe la tête avec cinq victoires et un nul, Lens reste sur trois défaites ­ à Lyon (1-0), Milan et Bordeaux (1-0). Pourtant les vice-champions de France ne jouent pas si mal. Mais, en Italie comme en Gironde, des moments d'égarement sont venus anéantir les efforts d'une équipe nordiste qui pèche en outre par son inefficacité, avec seulement sept buts inscrits en huit journées de championnat de France.

«Parfois, il faudrait qu'on se dise : "On joue moins bien, on s'applique moins" et peut-être qu'on gagnerait plus facilement, commente le milieu de terrain Jocelyn Blanchard. On privilégie la mani