Lyon de notre correspondant
Juste avant le match, Eric Carrière l'avait juré à un ami : «Ce soir, je vais marquer.» L'ancien Nantais, qui rencontrait avec Lyon les Norvégiens de Rosenborg, n'a mis que six minutes pour tenir sa promesse. D'une ouverture rapide du score, il a libéré des Lyonnais qui nageaient en plein doute après trois défaites consécutives. La revanche de Carrière (un but et deux passes décisives après un début de saison miteux) a scellé celle de l'OL, largement victorieux (5-0).
Frustration. Pour l'emporter, et conserver quelques chances de se qualifier pour la deuxième phase de la Ligue des Champions (1), l'entraîneur Paul Le Guen avait effectué quelques retouches. Après deux matchs catastrophiques, le Brésilien Edmilson retrouvait le banc, comme le rugueux Florent Laville (deux cartons jaunes et un rouge en trois matchs). Müller et Caçapa les remplaçaient, sans tracas excessifs face à de laborieux Norvégiens. En milieu de terrain, le vétéran Philippe Violeau effectuait son retour, avec le Malien Diarra, équipé pour le haut niveau. Se reposant sur ces deux récupérateurs, les Lyonnais ont enflammé le match. Carrière ouvrait rapidement le score donc, sur une belle remise d'Anderson. Son cri rageur résumait la frustration accumulée depuis le début de la saison.
Tony Vairelles faisait ensuite parler ses «envies» (Libération d'hier). A la 26e minute d'abord. Sur une ouverture de Carrière, l'ancien Lensois inscrivait son premier but de l'année. Puis récidivait d'une