Successeur, depuis mai, du controversé Gérard Bourgoin à la présidence de la Ligue nationale de football, qu'il a rebaptisée Ligue de football professionnel, Frédéric Thiriez s'explique sur les chantiers qu'il doit mener.
Nouveau président, nouveau conseil d'administration, nouvelles appellations pour la Ligue et le championnat... Le foot pro fait peau neuve...
La Ligue a beaucoup souffert de la mauvaise réputation du foot professionnel. Une des premières actions à mener était de donner une meilleure image. Avec, en particulier, un conseil d'administration, plus représentatif des différentes sensibilités du monde professionnel... Ensuite, une nouvelle appellation plus parlante pour le public, et pour le championnat, plus moderne, plus européenne. Et un nouveau combat pour l'éthique et le fair-play.
A quoi attribuez-vous ce déficit d'image ?
Essentiellement, aux divisions passées entre grands et petits clubs, d'une part, et, d'autre part, aux malentendus entre les présidents de club et les «familles »: arbitres, joueurs, éducateurs... Je ne fais pas de fixation sur Gérard Bourgoin, c'est trop facile de le rendre responsable de tout. C'est une responsabilité collective. Aujourd'hui, toutes ces parties ont une réelle volonté de travailler ensemble.
Ce consensus vous semble - t-il durable ?
Je ne suis pas naïf. Je sais qu'avec la pression, il y a une tendance naturelle de chacun à défendre ses intérêts. Mais je pense que ce consensus est durable, d'autant qu'il s'appuie sur un documen