Premier test politique réussi pour Frédéric Thiriez. Le nouveau président de la Ligue de football professionnel (LFP) a provisoirement ? surmonté l'épineuse question du partage du magot des droits télévisés et, du coup, les dissensions qui opposent «petits» et «gros» clubs français. Le conseil d'administration de la Ligue a adopté, vendredi, un nouveau système de répartition. Pour Frédéric Thiriez, il s'agit d'un «compromis acceptable entre deux exigences contradictoires : faire en sorte que nos grosses cylindrées puissent rivaliser avec leurs concurrents européens, et que le championnat fonctionne».
Cette saison et la suivante, 83 % des 200 millions d'euros de droits seront distribués de manière égalitaire. Comme avant, une indemnité fixe de 8,3 millions d'euros sera donc accordée à chacun des 20 clubs de Ligue 1. Le reste du pactole sera réparti selon deux indices : environ 21 millions d'euros en fonction du classement à l'issue de la saison, et, c'est la nouveauté, un indice dit de «performance», établi selon le palmarès des clubs sur les cinq saisons précédentes, permettra à 8 clubs (actuellement Lyon, Bordeaux, Lens, PSG, Monaco, Nantes, Marseille, Auxerre,) de se partager environ 14 millions d'euros supplémentaires.
Ce nouvel indice de «performance» favorise évidemment les gros clubs, qui, globalement, squattent les premières places du championnat d'une saison à l'autre. Mais certains dirigeants souhaiteraient aller plus loin, et introduire un indice de notoriété, in