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Libération

La prise commence à prendre

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publié le 30 septembre 2002 à 1h10

Canteleu (Seine-Maritime)

envoyé spécial

Ce milieu de grimpeurs, arrachés aux parois rocheuses des montagnes pour être vissés sur les murs artificiels des cités, est devenu un peuple migrateur capable de trouver refuge dans n'importe quelle salle pourvu qu'il y ait de quoi s'accrocher à un surplomb. Pour les Championnats du monde espoirs d'escalade, organisés ce week-end dans la banlieue de Rouen, ils sont 239 concurrents à loucher sur les prises de la grande salle du centre sportif Alain-Calmat.

Cette affluence, pour la plus grande compétition d'escalade de l'histoire de ce jeune sport, est aussi due à la présence de six catégories filles et garçons, allant des minimes jusqu'aux juniors, représentant les 27 nations engagées. D'ailleurs, avec la France et la Russie ­ les deux pays qui investissent le plus en termes de structures dans cette discipline ­, de nouveaux drapeaux ont fait leur apparition au haut niveau. Les Néo-Zélandais sont aussi venus en masse, tout comme les Américains, sans compter des représentants vénézuéliens, coréens ou slovènes.

Vers l'olympisme. Un succès qui semble assurer la relève. Pourtant, Marco Scolaris, président turinois de la Fédération internationale d'escalade (ICC) ­ qui dépend de l'UIAA, la Fédération internationale de montagne ­, reste résigné quant au devenir olympique de l'escalade. Objectif suprême qui permettrait d'obtenir les subventions qui lui manquent trop souvent. «Cinquante-cinq pays sont affiliés à l'ICC, malheureusement la discipli