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Libération

Schumi laisse sa place à Barrichello

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publié le 30 septembre 2002 à 1h10

Sous le soleil revenu sur le circuit d'Indianapolis, le rouge Ferrari a brillé de mille feux. Ce n'est pas une surprise, mais comme souvent, les amateurs de course automobile se disaient qu'un petit grain de sable pourrait venir gripper cette noble mécanique. Rien de tout cela ne s'est produit. Dominateurs le vendredi, les hommes de la Scuderia ont confirmé le samedi en qualification, pour s'installer comme de coutume en première ligne. Sans doute pour le public américain, un peu naïf et peu au fait des choses de la F1, Schumacher et Barrichello ont fait croire que la course pourrait être disputée. Que désormais, aucune contrainte mathématique ou stratégique ne viendrait les empêcher de se battre sans se faire de cadeau. Mais, pour faire une course, il faut être deux. Or, il est clair que le talentueux Rubens Barrichello est tout de même un peu juste pour rivaliser avec son chef de file.

Après la démonstration des essais, la course s'est résumée à une domination coutumière des machines italiennes. Même le départ, qui reste le moment fort d'un grand prix, s'est déroulé sans encombre sur la piste ultralarge (trop) de ce circuit d'Indianapolis.

Spectacle. L'animation est plutôt derrière, et les quelque 150 000 personnes qui ont finalement répondu à l'appel de Tony George, l'organisateur et maître des lieux (Libération du 28 septembre), peuvent remercier l'Allemand Ralf Schumacher d'avoir assuré le spectacle. Autant, le cadet des Schumacher se montre circonspect quand il se retrou