Un cycliste sur quatre contrôlé lors du Tour de France 2002 utilisait des produits interdits ou soumis à restriction, comme les corticoïdes qui effacent la douleur, et le salbutamol qui permet une meilleure ventilation. Pour éviter les sanctions disciplinaires, l'usage de ces produits doit faire l'objet d'une prescription médicale dûment motivée, inscrite au préalable sur le carnet de santé du coureur. D'année en année, la proportion s'améliore lentement puisqu'elle était de 31 % en 2001. Le Conseil de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD) a révélé vendredi à Libération le bilan des contrôles du Tour 2002. Leur nombre est en forte diminution. Il n'y a eu que 114 prélèvements en 2002 contre 166 l'année précédente. 33 prélèvements comportent des substances interdites, soit 29 % des échantillons. L'an dernier, il y en avait 66 sur 166. Au total 92 coureurs ont été soumis à ces contrôles en 2002. Le CPLD, autorité indépendante créée par la loi Buffet, examinera les dossiers des cyclistes concernés, pour vérifier le bien-fondé des justifications thérapeutiques.
Asthme. Les 23 coureurs dont les échantillons ont présenté des substances prohibées ou soumises à restriction relèvent de onze équipes différentes. Comme l'an dernier, les équipes françaises ont moins recours aux ordonnances litigieuses que les étrangères. Il y avait quatre équipes nationales sur 17 formations concernées par ces contrôles l'an dernier. Il n'y en a plus que deux sur les onze équipes concernées en 20