A Zolder (Belgique), où se disputent jusqu'à dimanche les championnats du monde de cyclisme sur route, la France du vélo n'aura d'yeux que pour un futur retraité célèbre, Laurent Jalabert. Puisque Jeannie Longo, son aînée de dix ans elle fêtera ses 44 ans à la fin du mois , est décidément increvable, on pourrait croire que la retraite cycliste ne se décline qu'au masculin. Felicia Ballanger, 31 ans, y goûte déjà depuis deux ans, après ses deux dernières médailles d'or conquises à Sydney. La reine de la piste française, dix titres de championne du monde, trois fois championne olympique, est plutôt du genre discret. On l'a bien entendu commenter sur Eurosport les championnats du monde sur piste à Copenhague le mois dernier mais, devenue professeur de sport, elle se consacre dans sa Vendée natale à la formation des brevets d'état et à la réglementation comme conseillère à l'antenne départementale du ministère de la Jeunesse et des Sports. Elle vient pourtant de jeter un pavé dans la mare qui, espère-t-elle, fera des vagues. Fin août, elle a claqué la porte de la Fédération française de cyclisme, écoeurée de sa léthargie. Ballanger n'aime pas les rôles de potiche. «Après son élection mouvementée à la tête de la fédération en mars 2001, Jean Pitailler m'avait proposé de venir travailler à la FFC. Je n'étais pas chaude au début, car j'avais, au contraire, envie de m'ouvrir à autre chose que le cyclisme. J'en ai parlé autour de moi. On m'a dit que les athlètes critiquent volonti
«La fédé ne comprend rien à l'évolution du cyclisme»
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par Blandine HENNION
publié le 11 octobre 2002 à 1h22
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