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Libération

Edita Rumsas ne reste pas en prison

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publié le 12 octobre 2002 à 1h24

La femme du coureur lituanien Raimondas Rumsas, troisième du Tour de France 2002, a quitté vendredi la maison d'arrêt de Bonne ville (Haute-Savoie) où elle était incarcérée depuis son inter pellation à Chamonix, le 28 juillet, au soir de l'arrivée de la Grande Boucle sur les Champs-Elysées. Mise en examen pour trafic de produits dopants en bande organisée, après la saisie de 37 substances prohibées dans le coffre de sa voiture, elle a été relâchée vendredi sous la caution de 20 000 euros. Elle a été autorisée à se rendre en Italie où résident son mari et leurs trois enfants.

A plusieurs reprises, les avocats de la défense avaient déposé une demande de mise en liberté, refusée il y a encore dix jours en appel. Le juge d'instruction a attendu un dernier interrogatoire d'Edita Rumsas mardi, au lendemain de l'audition des cyclistes de l'équipe Lampre et de membres de l'encadrement venus disputés Paris-Tours dimanche dernier.

L'avocat d'Edita Rumsas, lors d'une conférence de presse dans son cabinet parisien, a annoncé qu'il portait plainte en diffamation au civil contre le juge Franck Guesdon, magistrat instructeur à Bonneville. Dans un entretien au journal suisse Dimanche CH, le juge indiquait, à propos de Raimondas Rumsas, qui n'est pas mis en examen dans l'affaire visant son épouse, que l'on était «peut-être en présence d'un coureur cycliste qui, grâce au dopage, a gagné de l'argent malhonnêtement». L'avocat s'est étonné de l'interview donnée par le magistrat. Au cabinet savoyar