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Libération

Santini ose le chantier

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France-Slovénie, samedi soir, en qualification pour l'Euro 2004.
publié le 12 octobre 2002 à 1h24

Samedi au Stade de France face à la Slovénie, la défense centrale de l'équipe de France devrait comptabiliser 101 sélections. Pas moins de 100 pour le capitaine, Marcel Desailly. Et une pour son acolyte, soit le libero d'Auxerre, Philippe Mexes, soit, plus vraisemblablement, William Gallas, coéquipier de Desailly à Chelsea. Un parfait débutant pour accompagner le plus ancien des Bleus, l'attelage est caractéristique de la reconstruction entamée par Jacques Santini, chargé de rebâtir la maison bleue sur les décombres du Mondial asiatique. Après un nul amical (1-1) en Tunisie en août et une victoire guère convaincante à Chypre (2-1), le mois dernier, le deuxième match de qualification pour l'Euro 2004, face à la Slovénie, adversaire le plus coriace du groupe 1, marque les vrais débuts de l'ère Santini.

Parce que les Bleus retrouvent le Stade de France, et que la Slovénie est l'équipe à battre. Parce que, dans la foulée, mercredi, l'équipe de France se déplace à Malte, et que Santini n'imagine que la victoire dans ces deux matchs.

Ampleur. Le sélectionneur a mesuré l'ampleur des travaux. «Il y a beaucoup de choses à remettre en place dans une équipe en évolution, explique-t-il. La défense n'y échappe pas. Personne n'est visé individuellement, même si les défenseurs doivent montrer une autre image que celle qu'ils ont montrée à Chypre. Mais il n'y a pas plus de chantier pour la défense que pour les autres lignes.»

L'équipe de France, donc, n'est plus qu'un grand chantier. Après les