à Zagreb
La désillusion de la Slovénie au Mondial, avec ses trois défaites en trois matchs, est plus ou moins oubliée. L'entraîneur national Srecko Katanec a démissionné après la campagne asiatique, et quelques joueurs, dont le capitaine Ales Ceh, en ont profité pour mettre un terme à leur carrière internationale. Pas Zlatko Zahovic, le joueur le plus important et le plus caractériel de la sélection slovène.
Insultes. Zahovic effectue son grand retour sous le maillot de l'équipe nationale dont il avait été exclu après un énième scandale lors de la Coupe du monde. Le meneur de jeu slovène s'était surtout illustré juste après la défaite 3-1 contre l'Espagne. Furieux d'avoir été sorti en début de seconde période, il s'en était pris à Katanec, l'insultant devant toute l'équipe. Les deux hommes avaient failli en venir aux mains. Quatre jours plus tard, la fédération suspendait le joueur rebelle et le renvoyait à la maison.
Zahovic 31 ans, Bosniaque d'origine, est coutumier de ce genre d'incidents, remettant souvent en question la sélection de Katanec alors que pendant les stages de préparation, il n'était pas rare qu'il fasse le mur pour aller jouir de la vie nocturne. Une tête brûlée qui s'était également fait remarquer en Grèce en 1999 pour s'être mis en grève pendant deux mois après avoir raté son adaptation à l'Olympiakos. Il avait alors traité les joueurs grecs de fainéants et de non-professionnels. Remplacé lors du derby face au Panatinaikos, il s'en prend verbalement au coach