Menu
Libération

La Formule 1 à bout de souffle

Article réservé aux abonnés
La Fédération internationale cherche comment remédier à la chute d'audience et au manque d'intérêt sportif des Grands Prix.
publié le 14 octobre 2002 à 1h24

La domination sans partage de l'écurie Ferrari a mis en évidence une crise qui couve depuis quelques saisons en F1. Ce sport, qui manque cruellement de suspense, ne fait plus recette, au moins à la télévision. La chute d'audience des retransmissions des Grand Prix est générale, y compris en Allemagne et en Italie, pays respectifs de Schumacher et de Ferrari. En France, avec un seul pilote (Olivier Panis) et sans écurie pour retenir l'attention du public, c'est pire encore pour TF1, avec une audience en baisse de 20 % et une médiocre moyenne de 3,2 millions de téléspectateurs par course.

Malaise. La faute à Ferrari ? Pas seulement. L'explosion des coûts a encore creusé le gouffre existant entre les petites écuries et les puissantes, soutenues par les grands constructeurs mondiaux. Outre la disparition de Prost Grand Prix, l'hiver dernier, la faillite en cours de saison de l'écurie Arrows et les graves difficultés financières de Minardi ont concrétisé le malaise du sport le plus cher du monde. Face à de telles évidences, et pour sauver cet énorme business qu'est la F1, Max Mosley, le président de la FIA (Fédération internationale de l'automobile), et son complice Bernie Ecclestone, qui est le patron commercial du championnat, ont enfin admis qu'il était temps d'agir. Diverses propositions vont être étudiées par la commission de la F1 qui réunira 26 de ses membres (1) le 28 octobre à Londres.

Il s'agit de propositions d'ordre sportif ou technique, les unes pour améliorer le spect