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Libération

Schumacher, une saison en records

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publié le 14 octobre 2002 à 1h24

Comme prévu, Michael Schumacher a dominé le Grand Prix du Japon. Pour la dix-septième fois de la saison, soit la totalité des Grands Prix du championnat, le champion du monde allemand est monté sur le podium. Grâce à l'incroyable fiabilité de sa machine, c'est un record de plus pour le pilote Ferrari, qui explose toutes les statistiques de la Formule 1. Et après s'être attribué une cinquantième pole position en qualification (1), les 310 kilomètres de la course se sont résumés à une simple formalité pour l'Allemand. Sur ce circuit de Suzuka, considéré comme l'un des plus beaux de la saison, mais aussi l'un des plus délicats pour la mise au point des monoplaces, l'équilibre irréprochable des Ferrari a fait merveille. Comme souvent cette saison, les voitures de la Scuderia étaient installées en première ligne et leur supériorité a, bien sûr, tourné à la démonstration dès les premiers mètres de course.

Humiliation. Tandis que Barrichello bloque adroitement les pilotes McLaren-Mercedes et Williams-BMW, qui tentent de s'infiltrer, Michael Schumacher s'échappe en tête. Plus personne ne va le revoir, pas même son propre équipier. A la fin du premier des 53 tours, l'Allemand possède une avance de plus de deux secondes. Et, à chaque passage, il enfonce le clou, histoire de montrer qui est le patron, si jamais certains étourdis ne le savaient pas encore. A commencer par Barrichello, humilié comme les autres. Pour le Brésilien, c'est un peu plus grave puisqu'il dispose de la même machin