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Libération

Une campagne publicitaire sans paillettes

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La promotion des Bleus s'appuie sur des valeurs en phase avec le concept du «foot d'en bas».
publié le 14 octobre 2002 à 1h24

En matière de communication aussi, les leçons de la débâcle asiatique semblent avoir été retenues par la Fédération française de football (FFF). Alors que le sélectionneur Jacques Santini s'attache à reconstruire une équipe traumatisée par son incapacité à marquer le moindre but et son éviction au premier tour de la Coupe du monde, la FFF, elle, tente de lui rebâtir une image. En témoigne la nouvelle campagne de promotion de l'équipe de France, intitulée «Bleu génération», qui accompagnera tous les matchs des champions d'Europe au Stade de France, jusqu'à l'Euro 2004.

Le registre de cette nouvelle opération publicitaire se veut résolument différent de celui de la précédente. «En route vers une deuxième Coupe du monde», proclamaient les affiches de la campagne «Les Bleus 2002». Où figuraient, dans un style des plus épiques, les photos des champions d'Europe, des lettrages façon Star Wars et des dessins en forme de clichés des adversaires des Bleus : samouraï pour les Japonais, conquistador pour les Portugais, violoniste pour les Roumains...

Lancée à l'initiative du consortium du Stade de France et de la Fédération française de football, la nouvelle campagne publicitaire a néanmoins été confiée à la même société, l'agence Républic, qui avait déjà conçu la précédente. Mais «Bleu génération» rompt résolument avec la starisation et la glorification des Bleus, tant critiquée à l'issue du Mondial. On ne rééditera plus la faute de goût de la «deuxième étoile», osée par Adidas. L'affic