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Libération

«Le Mondial, c'est fini. On est passés à autre chose.»

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publié le 16 octobre 2002 à 1h25

Quatre jours après sa démonstration au Stade de France contre la Slovénie (5-0), l'équipe de France dispute ce soir à Malte son troisième match des éliminatoires de l'Euro 2004. Elle part ultrafavorite, même si elle a régulièrement peiné ces dernières années contre des «petites équipes» comme Andorre, l'Arménie ou Chypre... Une victoire à Malte lui permettrait de passer l'hiver au chaud avec 9 points en trois rencontres, et à la tête de son groupe (A) des éliminatoires, avant son prochain match officiel, le 29 mars prochain, contre ces mêmes Maltais qui évolueront cette fois au Stade de France. Entre la douce euphorie née de la victoire contre les Slovènes et la nécessaire prudence après le fiasco du Mondial asiatique, propos de Bleus, joueurs ou entraîneur, vieux grognards ou fraîchement arrivés dans le groupe.

Rappel. «L'enchaînement de deux matchs officiels a toujours été délicat à négocier.» (Lilian Thuram)

Vigilance. «Même si la victoire contre la Slovénie a fait du bien à tout le monde au niveau de la sérénité, il va falloir rester vigilant et savoir s'adapter aux conditions de jeu sur un terrain qui ne sera pas de la même qualité (et sera beaucoup plus petit) que celui du Stade de France.» (Jacques Santini, sélectionneur national des Bleus)

Etat d'esprit. «Plus que les cinq buts contre la Slovénie, il faut retenir l'attitude de l'équipe, qui dégageait une grande force. Nous avons retrouvé la faculté de nous remettre en question.» (Lilian Thuram)

Forme. «L'envie est une ch