Biarritz envoyé spécial
«Le championnat de France demeure notre objectif majeur, assurait en 2001 le président du Biarritz Olympique Pays basque (BOPB) Marcel Martin. Quant à la Coupe d'Europe, dont les retombées sont moins sensibles à Biarritz que dans une grande agglomération comme Toulouse, nous allons nous efforcer d'y faire bonne figure. Il n'est pas dans nos habitudes de jouer des matchs pour les perdre.» C'est vrai. A condition néanmoins de ne pas sous-évaluer l'adversaire. Auteur d'un début de Top 16 tonitruant l'an dernier, Biarritz s'était en effet battu tout seul contre Bath, lanterne rouge du championnat anglais, lors de son premier match de Coupe d'Europe à domicile. Et n'avait pas réussi à sortir de la première phase de poule.
Statut. «On parlait beaucoup de nous, peut-être notre tête s'est-elle mise à enfler, analyse le coentraîneur (avec Laurent Rodriguez) Patrice Lagisquet. Nous sortions d'une série de victoires en championnat et nous n'avons pas pris Bath suffisamment au sérieux», surenchérit l'ex-troisième ligne catalan Marc Lièvremont, vice-champion du monde 1999, reconverti manager général du club.
Un club qui a pourtant trouvé assez de ressources pour surmonter sa déconvenue européenne (à la limite du traumatisme), et décrocher quelques mois plus tard, contre Agen, ce titre de champion de France que toute la région attendait. Pour accueillir Northampton, samedi, pour la deuxième journée de Coupe d'Europe, Biarritz ne commettra pas un nouveau péché d'orguei