Le Grand Prix d'Australie, quinzième et avant-dernière épreuve du championnat du monde, semblait prometteur après les deux journées d'essais. Pour la première fois dans une saison dominée implacablement par l'Italien Valentino Rossi, déjà assuré d'un quatrième titre mondial depuis le Grand Prix du Brésil disputé il y a un mois, les machines deux temps avaient réussi à faire oublier l'énorme puissance des quatre temps en s'emparant de l'entière première ligne de départ, favorisées par leur maniabilité sur ce circuit très sinueux.
Record. Ainsi, l'Irlandais Jeremy McWilliams réussissait à décrocher la première pole pour Proton, suivi de l'Australien Garry McCoy (Yamaha), du Japonais Nobuatsu Aoki sur l'autre Proton et du Néerlandais Jurgen Van den Goorbergh (Honda). Mais, hier, Rossi a remis les pendules à l'heure en s'imposant pour la cinquantième fois de sa carrière. Une onzième victoire cette saison, qui le rapproche, à 23 ans, du record absolu de victoires la même année (12), détenu par l'Australien Mick Doohan depuis 1997.
Pourtant, c'est encore Alex Barros qui a dominé la course, presque de bout en bout avant de céder à la pression du jeune champion du monde dans le dernier tour. Un passage en force, un freinage allongé, pour terminer dans l'échappatoire et laisser la voie libre à Rossi, malmené depuis quelques courses. Barros, dont la cote est nettement en hausse en cette période de transferts, termine deuxième devant les Japonais Tohru Ukawa et Daijiro Kato. En fait, ave