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Libération

Lyon et l'Inter, d'égal à égal

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publié le 23 octobre 2002 à 1h30

Lyon de notre correspondant

L'Olympique lyonnais a gravi hier soir un petit bout d'échelon vers son rêve : devenir un jour un grand club européen. Contre un Inter de Milan prévenu du potentiel de l'OL après sa victoire à Milan, l'OL a tenu le choc, livré un grand match, et obtenu un résultat nul (3-3) qui préserve la qualification pour le deuxième tour de la Ligue des champions.

Contre cet Inter réputé pour sa culture défensive, les Lyonnais ont montré un potentiel offensif décoiffant (même avec un seul attaquant) et quelques failles défensives. Mais cette année à Lyon, les systèmes changent, l'offensive demeure. Adossés à une digue franco-malienne (Violeau et Diarra), les milieux offensifs (Carrière, Dhorasso, Juninho) se relayaient pour épauler Sonny Anderson. Des passes rapides, des remises, un jeu court dans des espaces très réduits. Lyon produit du jeu, et cela offre des occasions. Dans les premières minutes par exemple, Anderson, idéalement lancé, se retrouve seul face au gardien. Le Brésilien raffole de ces situations, mais cette fois, il flanche. Il devra attendre un quart d'heure pour prendre sa revanche, sur un mouvement somptueux. Passe de Carrière pour Anderson, remise d'Anderson pour Carrière, et ainsi jusqu'au but. A toi, à moi. Et au gardien de ramasser la balle dans ses filets.

Près du KO. Le match n'avait pas vingt minutes, et le public exultait. L'OL menait dans un duel difficile, sans temps mort. Et les Italiens se montraient aussi dangereux que les Lyonnais.