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Libération
Portrait

Glas, un centre d'intérêt

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publié le 26 octobre 2002 à 1h33

Ni la réputation show-biz de sa nouvelle équipe («Une étiquette qui vient surtout de l'extérieur»), ni sa participation au désormais célèbre calendrier «Dieux du stade» («On ne voit pas mes fesses, ça va»), ni la rigueur et la concentration exigées à l'entraînement par le Sud-Africain Nick Mallett («Hors du terrain, c'est quelqu'un de charmant et de très cool») ne lui ont jamais fait regretter sa décision de rallier la capitale. En moins de deux mois, Stéphane Glas (28 ans et 37 sélections au centre du XV de France), l'une des dernières acquisitions du président Max Guazzini, s'est en effet parfaitement intégré dans l'effectif du Stade français. «Je me sens bien, confirme-t-il, que ce soit au sein du club ou plus généralement à Paris. Je suis arrivé en début de saison, blessé à un tendon ischio-jambier, mais comme j'ai été parfaitement soigné, je n'ai manqué que la première rencontre de championnat. Ensuite, les matchs se sont enchaînés.»

Blessures. Titulaire quatre fois sur six dans le Top 16, ainsi que lors des deux confrontations des Stadistes contre Rovigo dans le cadre du challenge européen, le néo-Parisien fait figure d'élément clé dans une formation où l'entraîneur a pourtant instauré un système de concurrence à certains postes particulièrement pourvus. Au centre notamment, où cohabitent Cliff Mytton, Thomas Lombard, Franck Comba, Brian Liebenberg et Stéphane Glas. «Nick Mallett a été clair dès le départ, affirme ce dernier, en prévenant qu'il allait faire tourner l'ef