La coupure de l'été n'y a rien changé. Le Français Frédéric Covili reste l'un des meilleurs géantistes actuels, même s'il reconnaît avoir mis plusieurs mois avant de se remettre de son incroyable saison 2001-2002, simplement ternie par des Jeux olympiques ratés. Hier, sur les pentes du glacier de Soelden (Autriche), le vainqueur de la dernière Coupe du monde de géant a fait honneur à son dossard rouge de leader de la spécialité en montant sur la deuxième marche du podium de cette première épreuve de la saison. Il s'en est même fallu de 14 centièmes de seconde pour que le Français ne sauve sa tunique. Frédéric Covili n'a pourtant pas à rougir de s'être incliné devant le vainqueur du classement général de la Coupe du monde, l'Autrichien Stephan Eberharter, qui n'envisageait pas de s'incliner devant son public.
Serein. Eberharter, malgré quelques petites fautes sur le second parcours disputé dans de meilleures conditions que le géant couru la veille par les filles (lire page 27), est parvenu à préserver un peu de l'avance acquise lors de la première manche. Ces quelques imperfections s'expliquent par la performance de Covili, qui occupait la première place avant qu'Eberharter ne s'élance, obligeant ce dernier à tout sortir de ses spatules. Toutefois, l'Autrichien, de plus en plus serein à 33 ans, alors qu'il entame sa 14e saison de Coupe du monde, ne craint plus trop la pression. Eberharter semble désormais avoir branché un chronomètre électronique sur son cerveau. Il n'a pas so