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Libération

Ronaldinho étincelle, le jeu parisien s'éclaire

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publié le 28 octobre 2002 à 1h34

Tout a commencé par un «coup» de Luis Fernandez. Une feinte éculée, destinée à leurrer son adversaire Alain Perrin, réputé pour son approche scientifique du coaching. Et consistant à aligner, au coup d'envoi, une équipe différente de celle indiquée sur la feuille de match. «Il faut toujours faire très attention, d'autant qu'en face il y avait un chercheur», commentera l'entraîneur parisien. Si son homologue marseillais assurait n'avoir été «pas du tout surpris» par le subterfuge, et s'il est difficile d'évaluer l'impact du remplacement d'un défenseur (Potillon) par un attaquant (Ogbeche), reste que le PSG a rossé son meilleur ennemi (3-0), samedi au Parc des Princes. Il s'agit du score le plus large obtenu par les Parisiens face à l'OM depuis 1978. Et, aussi, de leur troisième victoire d'affilée. Ce qui les hisse à la deuxième place, un petit point derrière les Auxerrois, vainqueurs de Rennes (1-0).

Marseille bousculé. «Vous entrez dans une zone de turbulences», avait prévenu, d'emblée, une large banderole installée à Boulogne. De fait, les Marseillais, physiquement amorphes, peu inspirés et prévisibles, ont été bousculés pendant 90 minutes. La responsabilité en revient moins à la supériorité du collectif parisien qu'à son meneur Ronaldinho, auteur de deux buts, en première mi-temps : un coup franc (16e), suivi d'un penalty (37e). Ronaldinho qui, en deuxième mi-temps, s'offrira un véritable one-man show, tout en feintes de corps, passements de jambes et passes à l'aveuglette.