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Libération

Bon sang et or ne peut mentir

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publié le 30 octobre 2002 à 1h35

Milan, la seule équipe déjà qualifiée dans ce groupe G de la Ligue des champions, dont on jouait hier la cinquième journée de la première phase, avait logiquement mis au repos Nesta, Rui Costa, Rivaldo et Inzaghi. Mais Lens, qui devait gagner pour espérer passer son tour, n'a pas pour autant reçu à Bollaert une pâle équipe de mannequins en quête de figuration. L'équipe de Joël Muller n'a proprement pas vu le jour pendant la première demi-heure de jeu. Et c'est logiquement que l'Ukrainien Chevchenko, l'avant-centre milanais, ouvre le score sur un corner joué en deux temps. Le public artésien se prend alors à rêver de revivre le scénario de la journée précédente contre le Deportivo La Corogne. Menés 1-0 à la pause, les Lensois s'étaient finalement imposés 3-1. Les tifosi ont bien raison. Car dix minutes plus tard, juste avant la mi-temps, alors que Lens touche enfin un ballon, un centre d'Utaka ne surprend pas Moreira à l'affût qui égalise. Au vestiaire, Muller doit trouver les mots dont il a le secret. Car le Bayern, dernier du groupe G, tenu dans le même temps en échec sur le terrain de La Corogne 0-0, est alors éliminé tandis que Lens est au moins assuré de disputer l'UEFA. Voire de poursuivre son chemin en Ligue des champions s'il domine le vainqueur 2001 lors de la dernière journée de la première phase à Munich.

Sang et eau. Lens y croit très fort dès le retour sur le terrain. Car Costacurta, sur le retour à 35 ans, ne peut rien faire pour dévier le tir d'Utaka qui donne d