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Libération

A Bercy, Escudé brille, Grosjean assure

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publié le 31 octobre 2002 à 1h36

Hier, à Bercy, une bonne nouvelle pour les Français est paradoxalement venue de Marat Safin. En laminant l'Argentin David Nalbandian 6-3, 6-2, en un peu plus d'une heure, le Russe a assuré sa qualification pour le Masters de Paris, qui réunit chaque fin de saison les huit meilleurs joueurs du monde. Du 12 au 17 novembre, Safin sera donc à Shanghaï (Chine), où il disputera au minimum (sauf blessure ou impondérable) trois matchs sur une surface rapide. Avant de revenir en France, d'encaisser le décalage horaire, de se réacclimater à la terre battue en vue de la finale de la Coupe Davis, du 29 novembre au 1er décembre à Bercy, qu'il ne préparera donc pas dans les meilleures conditions. Ça ne l'inquiète pas : «Deux semaines seront suffisantes pour préparer la finale», assure-t-il. Même s'il se dit fatigué. «L'année a été très longue. Je suis un peu fatigué du tennis, fatigué d'être sans arrêt sur le circuit, d'aller de tournoi en tournoi.»

Fatigué, Nicolas Escudé ne l'est pas. Un été passé sans jouer pour cause de blessure l'a rendu affamé de tennis. Hier, le Français s'est offert sur un plateau le vainqueur de Roland-Garros, l'Espagnol Albert Costa, en trois sets (6-1, 3-6, 6-3) et 1 heure et 48 minutes. Escudé a notamment réalisé une première manche de rêve, pliée en 21 minutes ­ «Je lui suis rentré dedans» ­, au cours de laquelle il n'a perdu que deux points sur ses quatre jeux de service. En huitième de finale, Escudé rencontrera le Britannique Tim Henman. Escudé, c'est l'hom