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Libération

Agassi se fait une frayeur.

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publié le 1er novembre 2002 à 1h37

Il y a un tournoi de tennis actuellement au Palais omnisports de Paris-Bercy. Et ce n'est pas l'Open de Saint-Locdu-le-Vieux. Mais le neuvième et dernier Tennis Masters Series (TMS) de la saison. Un TMS, dans la hiérarchie du tennis, se place juste en dessous des tournois du Grand Chelem. Il est richement doté (le vainqueur empochera 402 000 dollars, environ autant d'euros) et les meilleurs joueurs sont obligés d'y participer. Autant dire que cela ne fait pas désordre d'afficher un TMS sur sa carte de visite. Curieusement, à Bercy, où se disputent pourtant de jolis matchs, l'enjeu semble, pour l'instant, être autre que l'identité du gagnant de la finale dimanche. De quoi parle-t-on à Bercy ? De la course pour obtenir l'un des tickets restants pour le Masters (mi-novembre à Shanghai). De la lutte finale pour finir l'année à la place de numéro 1 mondial. De la finale de la Coupe Davis, dans un mois dans ce même palais omnisports de Bercy entre la France et la Russie.

Obsession. Cette finale, c'est l'obsession du Russe Evgueni Kafelnikov, qui n'a jamais remporté la Coupe Davis et envisage de mettre un terme à sa carrière s'il la décroche enfin. Gagner à Bercy ? Revenir dans le top 10 qu'il n'a quasiment pas quitté depuis sept ans ? Il s'en moque. «Pour l'instant, je ne me mets pas de pression concernant mes résultats traditionnels, disait-il mardi après sa victoire contre Nicolas Lappenti. Pour l'instant, tout est concentré sur la Coupe Davis.»

Kafelnikov va pouvoir dès aujourd'h