Bruxelles correspondance
Pas de pub pour le tabac, pas de Grand Prix de Formule 1. A moins d'un miracle, il n'y aura pas d'épreuve sur le célèbre circuit de Spa-Francorchamps (Belgique) en 2003 lors du championnat du monde de F1. La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a rayé de la carte la Belgique pour avoir banni de son territoire la publicité sur le tabac. Et tant pis pour les 200 000 fans qui, chaque année, faisaient le déplacement dans les Ardennes, dans l'enceinte du circuit le plus spectaculaire de la saison. Le couperet est tombé lundi dernier à Londres, à l'issue de la réunion de la commission de Formule 1 de la FIA. Une décision prise faute d'accord unanime entre les cinq écuries (Ferrari, Mc Laren, Renault, Jordan et Bar) ayant encore un parrainage de cigaretiers (respectivement Marlboro, West, Mild Seven, Benson & Edges et Lucky Strike). Même s'il reste à formaliser la décision le 13 décembre, lors du Conseil mondial de la FIA, les jeux sont faits pour 2003.
Dérogation. Sans être vrai ment une surprise, puisque début octobre, déjà, la FIA avait annoncé qu'à moins d'un accord unanime entre les équipes, il n'y aurait pas de Grand Prix belge, la nouvelle a déclenché tristesse et colère dans le pays. Et fait l'effet d'une bombe au sein de la classe politique. Pour sauver le-plus-beau-circuit-du-monde et les non moins importants 25 millions d'euros de recettes pour l'économie de la région wallonne, le gouvernement et les parlementaires auraient volontiers cé