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Libération

Du neuf avec des bleus

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publié le 9 novembre 2002 à 1h43

Samedi, à 15 h 30, le demi d'ouverture (Jonny Wilkinson ou Carlos Spencer) qui donnera le coup d'envoi du match opposant l'Angleterre aux All Blacks, à Twickenham, donnera aussi virtuellement celui de la Coupe du monde 2003. Cinq heures plus tard, au coeur de la bouillante marmite marseillaise, ce sera au tour des Français et des Sud-Africains d'en découdre. Quatre des cinq favoris au titre suprême, auront ainsi eu l'occasion d'effectuer une première revue des forces et faiblesses de leurs effectifs respectifs. L'Australie, quant à elle, après avoir vaincu l'Argentine la semaine passée, livrera son premier combat européen sans trop d'appréhension, samedi également, à Dublin.

Crainte. Signe des temps, mais aussi de l'incertitude régnant quant à l'ampleur du prétendu déséquilibre entre le rugby du nord et celui du sud, chacun a choisi de faire de l'adversaire du jour son favori. «Si l'on s'en réfère à la variété de leur jeu, les Français ont la faveur du pronostic», claironne donc l'ancien troisième ligne Rudolf Straeuli, nouvel entraîneur des Springboks, alors que Bernard Laporte son homologue français, assure craindre : «Une grosse équipe qui affiche clairement son objectif de devenir championne du monde.»

Quant à John Mitchell, le coach néo-zélandais, il a décidé de préserver son ouvreur, Andrew Mehrtens, menacé par une troisième ligne anglaise explosive, tandis que Clive Woodward, patron de la sélection d'Angleterre, avoue se méfier des débutants néo-zélandais. La mêlée All-