Les matchs entre la France et la Nouvelle-Zélande ont toujours généré une atmosphère particulière. «Parce que les All Blacks ont de tout temps compté en leurs rangs des joueurs dont les noms font trembler la planète», assure le centre Thomas Castaignède, qui n'a plus affronté les hommes en noir depuis 1999, à Wellington. «Parce que les Blacks demeurent une équipe emblématique du rugby mondial, même en cas de défaillance spectaculaire, ajoute le manager Jo Maso. Comme les Brésiliens au football, ils font figure de référence. Et il est toujours intéressant de vaincre celle-ci.»
S'évaluer. Unique occasion pour les Français de se frotter, à domicile, aux vainqueurs des Tri-Nations (équivalent du Tournoi des 6 nations dans l'hémisphère Sud), par ailleurs candidats sérieux au prochain titre mondial, en 2003, cette rencontre entre deux formations qui s'estiment et se craignent «gare à l'imprévisibilité des Français», a prévenu l'ouvreur Andrew Mehrtens est d'autant plus importante aux yeux de l'encadrement des Bleus qu'elle devrait permettre à ceux-ci de s'évaluer, qu'«on perde ou qu'on gagne», précise l'entraîneur Bernard Laporte. Cet été, quand nous nous inclinons à Sydney, nous sommes au niveau des Australiens. Ce qui n'est pas le cas quinze jours plus tôt, contre les Argentins.»
Une semaine après le coup d'envoi de la période préparatoire à la Coupe du monde, une chose est certaine : la France est au niveau de l'Afrique du Sud. Largement même, puisqu'elle a signé, samedi à Ma