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Libération

Au coude a coude

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publié le 18 novembre 2002 à 1h48

France-Nouvelle-Zélande: 20-20 (10-10) Pour la France: 2 essais, Magne (11e), Brusque (66e); 2 transformations, Gelez; 2 pénalités, Gelez (40e+4, 77e). Pour la Nouvelle-Zélande: 2 essais, Meeuws (27e), Umaga (64e); 2 transformations, Mehrtens; 2 pénalités, Mehrtens (22e, 48e).

Premier résultat nul dans l'histoire des confrontations entre les deux équipes, ce trente-septième France-Nouvelle-Zélande aura donc été vécu différemment selon les parties concernées. Ainsi, côté All Blacks s'avoue-t-on satisfait d'un score de parité effaçant la récente défaite de Twickenham. «Mes hommes grandissent à travers les erreurs qu'ils commettent, expliquera le coach John Mitchell. Ce soir je leur suis reconnaissant de ce qu'ils ont montré en matière de solidarité, d'autant que trois d'entre eux ont été expulsés temporairement.»

Frustration. Autre son de cloche côté Français, où l'on ne cherche pas à dissimuler sa frustration. D'ailleurs, les lapsus du genre «il s'en est fallu d'un rien que l'on ne perde pas...» ne cessent de se multiplier. «C'est vrai qu'on a le sentiment d'avoir perdu, avoue le centre Damien Traille, parce que les avants ont effectué un travail considérable en touches et en mêlées», tandis que l'ouvreur François Gelez, autant confondu qu'entouré, n'en finit pas de commenter ses deux dernières pénalités ratées: «Sur la première, le ballon tombe alors que j'ai entamé ma course d'élan. J'essaie d'influencer l'arbitre en le ramassant, mais je sais que je n'ai pas le droit et qu'i